TOP 80 radio, le meilleur des années 70’s, 80’s et 90’s Le meilleur des années 70 et 80
SUMMER BEACH FESTIVAL (12) Jeremy KOVEN
SUMMER BEACH FESTIVAL (11) Jeremy KOVEN
SUMMER BEACH FESTIVAL (10) Jeremy KOVEN
SUMMER BEACH FESTIVAL (09) Jeremy KOVEN
SUMMER BEACH FESTIVAL (08) Jeremy KOVEN
SUMMER BEACH FESTIVAL (07) Jeremy KOVEN
SUMMER BEACH FESTIVAL (06) Jeremy KOVEN
SUMMER BEACH FESTIVAL (05) Jeremy KOVEN
SUMMER BEACH FESTIVAL (04) Jeremy KOVEN
SUMMER BEACH FESTIVAL (03) jeremy KOVEN
SUMMER BEACH FESTIVAL (02) Jeremy KOVEN
SUMMER BEACH FESTIVAL (01) Jeremy KOVEN
B.B. King (pour Blues Boy), de son vrai nom Riley B. King, né le 16 septembre 1925 à Itta Bena, dans le Mississippi aux États-Unis, et mort le 14 mai 2015 à Las Vegas, est un guitariste, compositeur et chanteur de blues américain. Il est considéré comme l’un des meilleurs musiciens de blues, et a eu une influence considérable sur de nombreux guitaristes.
Il est, avec Albert King et Freddie King, un des trois « kings » de la guitare blues.
Riley B. King est né le 16 septembre 1925 dans une plantation de coton située entre Itta Bena et Indianola, il est le fils d’Albert Lee King et de Nora Ella King4, un couple de métayers. Il a quatre ans quand sa mère quitte son père. Le garçon sera alors élevé par sa grand-mère maternelle, Elnora Farr, à Kilmichael.
Riley King chante dans le chœur gospel de l’église baptiste Elkhorn de Kilmichael. Il aurait acheté sa première guitare à l’âge de 12 ans, d’autres sources indiquent que le guitariste Bukka White, cousin de sa mère, lui a donné sa première guitare. En 1943, King quitte Kilmichael pour travailler en tant que conducteur de tracteur et jouer de la guitare avec le Famous St. John’s Quartet à Inverness (Mississippi) dans des églises et des radios locales.
En 1946, Riley King suit Bukka White à Memphis (Tennessee). King retourne au Mississippi rapidement, où il décide de s’entraîner en vue de prochains séjours. Il retourne à Memphis en 1948 et joue dans l’émission radio de Sonny Boy Williamson sur KWEM Radio, où il commence à se faire un public. Il est engagé au Sixteenth Avenue Grill pour une émission de radio, King’s Spot, qui connaît un franc succès.
Après avoir été deux ans DJ dans une radio de Memphis, il se fait appeler « Beale Street Blues Boy », raccourci en « Blues Boy », puis finalement en « B.B. ». Il y rencontre T-Bone Walker : « Dès que je l’ai entendu, j’ai su qu’il fallait que j’aie [une guitare électrique]. « Il fallait que j’aie », euphémisme pour « voler » ! »
La première influence de B.B. King a été le gospel, dans lequel il baignait dans sa famille pieuse du sud des États-Unis. Il a ensuite entendu Blind Lemon Jefferson, duquel il a appris, à l’oreille, à jouer du blues traditionnel primitif. Il a ensuite découvert T-Bone Walker, qui jouait un blues plus complexe, utilisant des accords classiques du jazz, comme les accords de 9e de dominante. Il a ensuite appris du guitariste de jazz Charlie Christian, qui jouait dans l’orchestre de Benny Goodman, l’harmonie jazz, et en particulier l’utilisation des accords diminués. Il a finalement découvert Django Reinhardt, dont il a repris les mélodies chromatiques. Il reprend le son du bottleneck de Bukka White, en l’imitant avec les doigts, pour incorporer le bend et surtout son fameux vibrato à son jeu de guitare. Ces cinq musiciens ont été ses idoles tout au long de sa carrière. Il indique en outre avoir étudié des méthodes écrites pour apprendre les gammes et les positions d’accords, choses inconnues des premiers musiciens de blues. Il connaît donc très bien le solfège, les gammes et la formation des accords.
Après un premier 78 tours peu remarqué pour le label de Nashville Bullet Records, B. B. King enregistre en 1949 pour RPM Records. La plupart de ces premiers enregistrements sont produits par Sam Phillips, futur créateur du label Sun.
B.B. King monte son orchestre, le « B.B. King Review », sous la direction de Millard Lee. À l’origine, on y trouvait Calvin Owens et Kenneth Sands (trompettes), Lawrence Burdin (saxophone alto), George Coleman (saxophone ténor), Floyd Newman (saxophone baryton), Millard Lee (piano), George Joyner (basse) et Earl Forest et Ted Curry (batterie). Onzie Horne arrangeait les compositions de King, qui, de son propre aveu, avait du mal avec les accords et se reposait sur l’improvisation. Il joue dans tous les États-Unis, dans de petits clubs mais aussi dans de grandes salles.
En février 1952, son 3 O’Clock Blues14 atteint la première place au classement Billboard Rhythm. B. B. King devient ainsi un des plus importants acteurs de la musique rhythm and blues, avec des succès tels que You Know I Love You, Woke Up This Morning, Please Love Me, When My Heart Beats like a Hammer, Whole Lotta Loving, You Upset Me Baby, Every Day I Have the Blues, Sneakin’ Around, Ten Long Years, Bad Luck, Sweet Little Angel, Sweet sixteen, Three O’Clock Blues et Please Accept My Love. Ses revenus augmentent significativement, passant de 85 $ à 2 500 $ par semaine, il joue dans des salles prestigieuses telles que le Howard Theater à Washington ou l’Apollo Theater à New York.
En 1956, il donne pas moins de 342 concerts et fonde son label « Blues Boys Kingdom », basé à Beale Street à Memphis, où il produit des artistes comme Millard Lee ou Levi Seabury.
En 1962, il signe avec ABC-Paramount Records, plus tard absorbé par MCA Records. En novembre 1964, il enregistre son album « live » le plus connu Live At the Regal, au Regal Theater de Chicago.
B. B. King trouve le succès hors du monde du blues avec le titre The Thrill Is Gone, en 1969. Il est alors reconnu par les jeunes musiciens américains et anglais de la musique rock, il assure la première partie des Rolling Stones pendant leur tournée américaine de la même année.
De 1951 à 1985, B. B. King apparaît 74 fois dans les classements R&B du Billboard.
En 1988, il touche une nouvelle génération grâce au titre When Love Comes To Town, avec le groupe U2, sur leur album Rattle and Hum. Dans le film homonyme, il fait une émouvante apparition sur scène aux côtés de Bono, puis en lisant les paroles du titre When Love Comes To Town, un très beau texte selon lui mais pour lequel il trouve Bono trop jeune. En 2000, B. B. King enregistre avec Eric Clapton l’album Riding With the King.
Bien plus que de suivre la voie de son idole T-Bone Walker, B. B. King a su créer son propre son grâce à un toucher inimitable, semblant donner une réelle personnalité à sa guitare. Son style a influencé de nombreux bluesmen de la génération suivante, comme Eric Clapton, Mike Bloomfield et Duane Allman.
Âgé alors de 80 ans, B. B. King commence sa tournée européenne d’adieux par un concert à la Hallam Arena (Sheffield, Royaume-Uni) le 29 mars 2006, accompagné de Gary Moore, avec qui il a déjà enregistré – notamment Since I Met You Baby – et organisé des tournées. Le volet britannique de cette tournée s’achève avec un concert le 4 avril à l’Arena de Wembley.
En juillet, il revient faire ses adieux à la Suisse, avec deux concerts, les 2 et 3 juillet, au 40e édition du Festival de jazz de Montreux, et un autre à Zurich, le 14 juillet, au Blues at Sunset. Lors du festival de Montreux, il se produit à l’auditorium Stravinsky en compagnie de Joe Sample, Randy Crawford, David Sanborn, Gladys Knight, Leela James, Earl Thomas, Stanley Clarke, John McLaughlin, Barbara Hendricks et George Duke. La tournée européenne prend fin le 19 septembre au Luxembourg (D’Coque).
De novembre à décembre 2006, B. B. King donne six concerts au Brésil. Le 29 novembre à São Paulo, lors d’une conférence de presse, à un journaliste qui lui demande si c’est sa dernière tournée d’adieux, il répond : « Un de mes acteurs préférés est écossais, il s’appelle Sean Connery. La plupart d’entre vous le connaissent dans son rôle de James Bond, 007. Un de ses films s’appelle Never Say Never Again ».
À 83 ans, B.B. King se produit le 22 juillet 2009 à Paris, au Palais des congrès, avant d’assurer un concert à Cognac le lendemain, dans le cadre du festival Blues Passions. À cette occasion, B. B. King est honoré par la municipalité en devenant « citoyen d’honneur » de la ville, tandis qu’une rue porte désormais son nom. Sa première participation au festival datait de 1995. Le 27 mai 2010, B.B. King se produit à Rabat (Maroc) au Festival Mawazine.
Le 26 juin 2010, il participe à Chicago au Crossroads Guitar Festival 2010, organisé par Eric Clapton avec de nombreux autres artistes. Le 30 juin 2011 il joue au Grand Rex, à Paris, ainsi que le 2 et le 3 juillet, avec Carlos Santana, au Montreux Jazz Festival. Le 21 juillet, il ouvre le festival de jazz de San Sebastián avec un concert gratuit sur la plage de la Zuriola.
Il donne également un concert le 9 juillet 2012 au Grand Rex, à Paris.
Il meurt le 14 mai 2015 à Las Vegas. Sa santé avait décliné durant l’année précédente, et il souffrait également de diabète. Juste après son décès, deux de ses filles accusent son gestionnaire et son assistant de l’avoir empoisonné, et le procureur de l’État du Nevada ordonne une autopsie du défunt ; quelques semaines plus tard, elle aboutit à la conclusion qu’il n’avait pas été empoisonné et que les causes de sa mort étaient naturelles.
De nombreux artistes tels que Ringo Starr, Eric Clapton, notamment en introduction de son film autobiographique « la vie en blues » ou encore Snoop Dogg ont rendu hommage à l’artiste sur les réseaux sociaux.
Discographie : https://www.discogs.com/fr/artist/37729-BB-King
Écrit par: Jeremy KOVEN
Claris Angel
10:00 - 14:00
Jeremy Koven
14:00 - 18:00
Michael Jernaux
18:00 - 21:00
Laureen Starr
21:00 - 00:00
Rony Bettry
00:00 - 06:00
Contactez-nous pour toute demande de renseignements, demande ou collaboration, et gardons la musique vivante.
Contactez-nous pour toute demande de renseignements, demande ou collaboration, et gardons la musique vivante.
COPYRIGHT TEXT HERE. YourRadio.com
Commentaires d’articles (0)